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Témoignages de personnes en rémission

Vous souhaitez faire état d’un témoignage positif sur le combat de votre maladie ou  d’un traitement oncologique qui vous a mis en rémission, cet espace est le vôtre.

Mon parcours , atteinte du cancer colorectal

Après les soins relatifs à mon cancer de la glande thyroïde, je m'étais octroyée le droit de vivre. Mais ce bonheur fut de courte durée. Des douleurs s'installèrent progressivement dans le bas du ventre. Je me convainquais du meilleur et n'osais pas me confronter à l'idée que ces maux pouvaient dissimuler une maladie. Je tentai donc de vivre avec, dans l'espoir qu'ils passent. Hélas, les douleurs devinrent de plus en plus intenses, jusqu'au jour où la position assise devint réellement inconfortable. Je décidai donc de me rendre dans un centre hospitalier. Ce jour-là, nous sommes au mois d'avril 2009, ma vie prend un nouveau tournant. Les médecins me font subir des examens en série. Fin de journée, mon stress atteint son niveau le plus haut. Un des médecins s'avance vers moi et m'annonce la terrible nouvelle : je suis atteinte du cancer colorectal.

Je m'appelle Nathalie, j'ai 45 ans, je vis dans une petite maison en compagnie de mes trois enfants âgés de 14, 12 et 4 ans. Je sors d'une période de convalescence et suis déjà contrainte à entrer d'urgence en clinique. J'y resterai durant un mois, durant lequel je subirai deux lourdes opérations. De plus, j'ai fais face à quelques complications : le médecin m'annonce la présence d'une stomie et d'une poche urinaire. En sortant du centre, je n'avais plus la force de rentrer à la maison. Je décidai donc de retourner provisoirement vivre aux cotés de ma maman. Le fait de ne pas voir mes enfants fut un calvaire encore plus grand que la convalescence. C'est alors que j'ai pris la décision de rentrer auprès d'eux. J'en avais besoin. Ils sont restés la force qui me maintenait en vie, qui me donnait la motivation pour me battre avec l'objectif de vaincre cette maladie. Ma convalescence fut longue et parcourue d'obstacles que mes enfants m'ont aidé à surmonter. Le début des séances de rayons, au mois de juillet n'ont eu comme effet une dégradation de mon état. Accumuler les traitements – rayons, chimiothérapies – a provoqué un affaiblissement de mon corps, ce qui me mena au bord d'une forme de dépression. Je ne cesse de répéter que mes enfants sont restés ma source de motivation, ma force qui maintenait en moi l'envie de me battre.

Le temps passa et les traitements touchèrent à leur fin. Mon état était statique. Jusqu'au jour où, lors d'un examen médical, un des médecins m'annonce qu'il est désormais possible de retirer la stomie et d'entamer une rééducation du système digestif. Il m'explique que cette période peut prendre jusqu'à une année et qu'elle ne sera pas de tout repos. Il avait raison. Cette année fut sans doute la pire de toute ma vie. Je pleurais plusieurs fois par jour, prise de maux de ventre. Je criais quant il s'agissait d'aller à selles. Je me sentais humiliée quand mon sphincter se lâchait. J'ai tenu bon un an, comme le médecin me l'avait expliqué.

A bout de mon état, je décidai de faire appel aux services d'un autre centre hospitalier, lassée d'entendre mon médecin me réconforter en me disant qu'il faut laisser du temps. Le médecin qui m'a reçue m'a posé une série de questions. Quand j'en suis venue à l'opération qui consistait à retirer ma poche, en lui expliquant les conséquences de cette dernière, il m'a fait passer un scanner des intestins. Il m'a ensuite demandé, droit dans les yeux, ce qui m'avait pris d'accepter une pareille opération. Il m'expliqué calmement que mes intestins, grillés par les séances de rayons, sont désormais inutilisables. Il sont devenus trop fins pour pouvoir espérer un jour retrouver un système digestif normal. J'ai pleuré de colère envers le précédant médecin, qui m'avait laissé souffrir tout ce temps, sans jamais me confronter à la dure réalité. J'ai donc volontiers accepté, tout en ayant une honte d'un autre type qui s'installait, de subir une nouvelle opération pour remettre en place ma stomie.

J'ai de nouveau souffert. Plus à un niveau physique, mais bien à l'échelle morale et psychologique. J'approche de la cinquantaine, je suis seule avec mes trois enfants et j'ai un handicap physique. Jamais je ne pensais en arriver à ce stade. Je tentais d'adopter une politique fataliste, mais ce fut pénible. Je ne pensais plus rencontrer l'amour.

Et pourtant, tout est possible. J'aimerais adresser un message aux femmes qui se trouvent dans la même situation que moi : j'ai vécu une histoire avec un homme qui m'a accepté comme j'étais. Nous sommes heureux et je l'en remercie du plus profond de mon cœur. J'adresse également un grand remerciement à mes enfants, et plus particulièrement à mon ainé, Célestin, qui a su grandir et me soutenir tout au long de ma maladie. Il savait s'occuper de lui, de moi, de ses frères et sœurs et de la maison. Je suis fière de lui et je l'en félicite.

Témoignage d'une maman en rémission.

Voici comment a commencé mon histoire !

De banales visites chez plusieurs ophtalmologues.. tout est ok.

Je me disais, je porte des lunettes depuis l’âge de six ans, et pas moyen que l’on me prescrive des verres adaptés à ma vision, jusqu’au jour où… dans un hôpital de Namur, en plus de la banale visite, le docteur me fait une échographie de l’œil.

Et là, la phrase que l’on ne veut jamais entendre vous claque dans les oreilles… « Vous avez un mélanome sur la rétine qui a 4.02 mm »

Y a-t-il des métastases ? Heureusement non mais il faut faire vite !

Opération, puis radiothérapie et grâce à la science et au savoir faire de deux médecins, la tumeur est résorbée. Il me faut encore rester quatre années sous contrôles / surveillances mais je continue à y croire.

Mille fois merci  au médecin qui a pris le peine de me faire une échographie, toute ma reconnaissance aux médecins et professeurs pour leur capacité professionnelle et technique, ainsi que leur approche humaine, car lorsque vous entrez en salle de « cancérologie » cela fait très peu au point de vous déstabiliser.

Je souhaite témoigner et affirmer que sans le financement de la recherche contre le cancer, à ce jour on m’aurait enlevé l’œil. 

Encore et encore merci la science médicale, merci la recherche. N’hésitez pas comme moi à donner quelques euros à la recherche contre le cancer.

Témoignage d’une patiente en région Gembloutoise.

 


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